Boites
8 mm Lebel

Variantes:

Cartouche modèle 1886 à balle traceuse ou cartouche T.
Cette munition monte un projectile assez semblable à la balle D, en laiton 90/10 étamé extérieurement pour l'identification. L'arrière, évidé sur 10 mm et d'un diamètre de 6 mm, renferme une composition lumineuse. Son poids est d'environ 11 g.
Une rondelle de laiton sertie à la tranche arrière obture la cavité. Sous cette forme, il s'agit du modèle conçu par le chef d'escadron Desvignes, de l'Ecole Centrale de Pyrotechnie de Bourges. La composition traceuse est à base de
magnésium et de nitrate de baryum avec, comme ralentisseur, de la glu de lin. Une composition d'allumage recouvre le tout, à base de minium et de poudre de magnésium. La couleur de la trace est blanche. Le projectile atteint une Vo de 750 m/s avec 3 g de BFP1. Un second modèle est dû à l'Atelier de Toulouse, différant essentiellement par une composition à base de magnésium et de nitrate de strontium, d'où une trace de couleur rouge. De plus, on trouve un relais d'allumage et une amorce de poudre F3.

Ces balles T tracent environ 600 m. Elles sont panachables avec les balles P, la durée des trajets étant sensiblement identique. Toutefois, comme avec tous les projectiles traceurs, la précision diminue fortement aux grandes distances par suite du changement de centre de gravité au fur et à mesure de la combustion de la composition. Leur effet incendiaire est pratiquement nul et elles servent surtout aux tirs de réglages sur objectifs aériens.

Balle traçante
TE/D/1/40. E: Atelier de Construction de Toulouse.
D: Société Electromécanique de Dives devenue Compagnie du Duralumin de Dives, fournisseur de métal.
1-40: fabrication du 1er trimestre de 1940.


Cartouche modèle 1886 à balle perforante ou cartouche P.
Les balles P étaient destinées à perforer les blindages à terre ou dans les airs. Les premières furent dessinées par l'Atelier de Puteaux (APX) au début de 1915 et chargées sur place avec 3,20 g de BNF3, donnant une Vo de 950 m/s, ce qui permettait de perforer les boucliers et cuirasses allemands de 6 mm à la distance de 400 mètres.

Un peu plus courte que la balle D, soit 32,50 mm, elle pèse 9,60 g et se caractérise par une enveloppe épaisse en laiton 90/10 (tombac rouge), noirci par oxydation pour l'identification, et un noyau cylindro-ogival aigu de 4 g en acier au carbone visible à la tranche postérieure, où la chemise, rabattue, ménage un orifice central.

Ultérieurement, ces cartouches recevront une charge de BFP1. Leur défaut principal est de produire un encuivrage rapide des canons et il était recommandé d'y remédier en tirant une cartouche normale à balle D pour trois cartouches à balle P.

Balle perforante
TE/R/3/37. TE: Atelier de Construction de Toulouse.
R: Tréfileries et Laminoirs du Havre à Rugles, parfois cartouchier eux-mêmes sous le nom de Cartoucherie de la Seine.
3-37: fabrication du 3ème trimestre de 1937.


Cartouches modèle 1886 à balle incendiaire.
Afin de lutter plus efficacement contre les aéronefs et ballons d'observation allemands, une cartouche de 8 mm montant un projectile incendiaire contenant du phosphore, dénommé balle Partiot du nom de son inventeur, fut mise au point.

En fait, à partir de deux modèles d'essai PH1 et PH2, furent successivement adoptés deux types différents quoi que fondés sur le même principe.

Le premier est un projectile de forme bi-ogivale tronquée en laiton 67/33 creusé d'une cavité centrale destinée à loger un bâton de phosphore blanc. Il est fermé à sa partie postérieure par deux disques de laiton, puis d'étain, séparés par une couche de vernis et faisant bouchon. Un évent latéral est percé au-dessous de la cannelure de sertissage, donc recouvert par le collet avant le tir. Ce trou est fermé par de l'alliage de Darcet (5 parties de plombs, 8 de bismuth et 3 d'étain) qui fond à basse température.

Lors du frottement du projectile dans le canon, le Darcet fond à 94°C et libère le passage du phosphore qui s'enflamme spontanément à l'air. Ces projectiles font d'ailleurs une nette trace de fumée blanche sur leur parcours.

Le second type est plus sophistiqué, de forme beaucoup plus cylindrique, en cuivre rouge usiné. Le phosphore est contenu dans un tube de calage en laiton et l'ogive est lestée d'un noyau d'acier. Comme pour la première balle, un évent latéral de 1 mm de diamètre est pratiqué, obturé au Darcet. Ce sont les balles Partiot proprement dites.

La charge est de 3 g de poudre BNF3 Aée (améliorée).

Cartouche à balle légère dite de place.
Il s'agit d'une munition destinée au maintien de l'ordre, montant un projectile en principe peut vulnérant et de portée restreinte en aluminium creux, à ogive méplate sous-calibrée. La charge est ici constituée d'une simple feuille de papier nitré. Il a existé plusieurs modèles de balles de place, selon des profils très variables, ceinturés ou non, parfois monobloc en aluminium restés très confidentiels, voire expérimentaux. La production de cette variante semble s'arrêter avec en 1939-40.

-Cartouche à balle sectionnée pour le tir réduit au fusil.
Elle est conçue pour le tir coup par coup au fusil et au mousqueton dans les champs de tir. Il s'agit d'une cartouche à balle D dont le projectile a été tronqué de 16 mm environ.
L'étui est du modèle 1886 D (a.m.) avec 3 g de poudre BN 3F. Il peut s'agir d'étuis français, neufs ou de récupération, ou bien d'étuis de contrats étrangers d'origines diverses.
Cette cartouche est utilisable dans les magasins tubulaires ou sur chargeurs. Le raccourcissement réduit la vitesse de 50 m/s environ et limite la portée maximum à 2 000 mètres.

Cartouche à balle sectionnée
RS/BS/3/27. RS: Atelier de Construction de Rennes.
BS: Atelier de Laminage de l'Ecole de Pyrotechnie de Bourges.
3-27: fabrication du 3ème trimestre de 1927.


Cartouche de stand Modèle 1906.
Mise régulièrement en service dans la troupe et également livrée par les Etablissements de l'Artillerie aux sociétés de tir, cette munition possède un étui du modèle 1886 M montant une balle chemisée de maillechort modèle 1886 raccourcie de 1 mm et au méplat creusé d'une cavité tronconique sur une profondeur de 8,30 mm. La charge est de 2,75 g de poudre BN.

Lors de l'avance allemande dans le nord de la France, les troupes impériales saisiront près de Lille une importante quantité de ces munitions, et les services de la propagande d'outre-Rhin en profiteront pour tenter aux USA une opération d'intimidation en voulant trouver là une preuve de l'emploi de balles Dum Dum par les alliés. Photos des spécimens et des emballages, accompagnés d'une lettre douloureusement indignée seront adressées à la presse et publiées, en particulier dans le Los Angeles Examiner du 18 octobre 1914.

Monsieur le consul Weidner aurait du mieux lire les inscriptions des dits emballages, mentionnant en toutes lettres la nature réelle de ces cartouches de stand.

Cartouche de stand Mle 1906
ART M/TE-R/2/97. ART M: artillerie, M pour étui à base modifiée dite balle M.
TE: Ateliers de Construction de Toulouse.
R: Tréfileries et Laminoirs du Havre à Rugles. Fournisseur de métal et parfois cartouchiers eux-mêmes sous le nom de Cartoucherie de la Seine.
2-97: fabrication du 2ème trimestre de 1897.


Cartouche de stand à calepin métallique pour les stands de l'Etat (production SFM).
Il ne s'agit pas là d'une cartouche spécifiquement réglementaire, puisque son projectile est analogue aux divers modèles proposés par cette société dans la plupart des calibres militaires européens. Toutefois, la morphologie de sa balle, d'un profil analogue à celui de la 1886 M, mais en plomb semi-chemisé par une enveloppe de cuivre, et les performances obtenues à l'aide du fusil 1886, peuvent la classer en semi-réglementaire.

Cartouche de stand SFM
SFM/étoilé/étoile/GG. SFM: Société Française des Munitions, fondée en 1884 à Paris par regroupement de Gévelot et Gaupillat.
GG: entrelacées dos à dos, ce monogramme pour Gévelot et Gaupillat se retrouve sur la plupart des cartouches fabriquées par cette firme jusqu'en 1939.


Cartouche de tir réduit système du général Bonnet.
Ce sont des munitions obtenues à partir d'étui SFM montant un projectile cylindrique de plomb à l'extrémité creuse, adoptées par l'Union des Sociétés de Tir de France. Leur marquage précise bien, en toutes lettres Tir Bonnet. On les utilisait pour le tir réduit de 15 à 50 m, car elle s n'étaient chargées que de 0,20 g de poudre J n°3.

Tube réducteur en acier pour le tir de 20 à 30 m.
Modèle en acier tourné, d'abord commercialisé sous le nom de tube réducteur Système PINSON, puis sans doute suite à un rachat du brevet de tube réducteur Système S.F.. Il permet le tir de 20 à 30 m et reçoit une balle sphérique en plomb, propulsé par une cartouche sans balle de 22,5 mm de longueur, chargée à la poudre J N° 3.

Merci à Laurent pour ces photos.

Tube réducteur en acier pour le tir de 20 à 30 m Tube réducteur en acier pour le tir de 20 à 30 m Tube réducteur en acier pour le tir de 20 à 30 m
SMF/GG. SFM: Marquage de la Société Française des Munitions, à Paris et Issy-Les-Moulineaux.
Ce marquage est le plus fréquemment retrouvé sur le smunitions de la firme destinées (en principe) au marché civil avant 1939.

GG: Gévelot-Gaupillat en deux lettres entralacées .


Cartouche à balle sectionnée.
Conçues pour le tir coup par coup au fusil ou au mousqueton dans des champs de tir exigus, mais en condition de combat. Il s'agit de cartouches à balle D dont le projectile a été tronqué de 16 mm environ. Les étuis sont des Mle 1886 D (a.m.) avec 3 g de poudre BN3F. Il peut s'agir d'étui français, neufs ou de récupération, ou bien d'étuis de contrats étrangers d'origines diverses. Elles sont inutilisables dans les magasins tubulaires ou sur chargeurs. Le raccourcissement réduit la Vo de 50 m/s environ et limite la portée maximum à 2 000 m.

Cartouche à balle sectionnée
RS/BS/3/27. RS: Atelier de Construction de Rennes.
BS: Atelier de Laminage de l'Ecole de Pyrothecnie de Bourges.
3-27: fabrication du 3 eme trimestre de 1927.


Cartouche à balle fraisée.
Elles correspondent aux précédents, mais pour le tir en armes automatiques dont l'alimentation correct serait impossible avec une munition à projectile tronqué.

La balle est une D dont la tête de l'ogive porte deux méplats parallèles à l'axe, obtenus par fraisage. Le poids total d'une cartouche est de 27 g (contre 25 g pour la sectionnée). Le fraisage augmente la Vo d'environ 10 m/s, mais réduit considérablement la portée et la précision.

Balle fraisée pour le tir réduit à la mitrailleuse
TE/CN/1/19. TE: Atelier de Construction de Toulouse.
CN: Atelier Mécanique de Normandie ou Etablissements Claudinon & Cie au Chambon-Feugerolles, fournisseur de métal.
1-19: fabrication du 1er trimestre de 1919.


Cartouches de tir réduit à balle sphérique.
Etudiées pour permettre l'entraînement en champs de tour couverts ou intérieurs de petites dimensions, elles utilisent des projectiles sphériques tout d'abord en plomb cuivré, pesant 3 g, d'un diamètre de 8,15 à 8 ,20 mm, puis simplement en plomb nu, de 2,50 g d'un diamètre de 8,45 mm.

Les étuis sont de récupération, voire de rebut. Le chargement se compose d'une feuille de papier nitré pliée en accordéon. Le rechargement de ces cartouches était effectué en corps de troupe.

Tir réduit
ART D/A.R.S.D/4/16. ART D: Artillerie, D pour balle bi-ogivale Désaleux dite balle D.
A.R.S. : Atelier de Construction de Rennes.
4-16: fabrication du 4ème trimestre de 1916.


Cartouche de tir réduit SFM dite Mle 1924.
Cartouche semi-réglementaire à dénomination plus qu'officieuse. Fabriquée par la SFM après la Grande Guerre, elles montent un projectile de plomb pur cannelé, à ogive arrondie dit à trois cordons. Cette balle n'est pas graissée mais comporte pourtant des cannelures de lubrification. Il en existe deux variantes, différentes par la charge:

- 0,50 g de poudre J n°3 pour le tir à 50 m
- 0,80 g de poudre J n° pour le tir à 80 m.

En fait, le dessin original remonte à 1910, mais à cette époque, il semble que leur emploi ait été purement civil.

Cartouche à blanc modèle 1897.
C'est la première en date, correspondant à la 1886 M dont elle peut garder l'étui, mais peut tout aussi bien être montée en étui 1886 D ou D (a.m.).

La balle est en papier-paille pétrolé et verni, embouti à la forme, non coloré à l'origine, puis teintée en vert. La partie postérieure est convexe avec un orifice permettant aux gaz d'y pénétrer et de la détruire dès le franchissement de la bouche de l'arme. Elle est chargée de 1,30 g de poudre EF (exercice pour fusil). Cette dernière à l'aspect de petits grains irréguliers de teinte blanc-jaunâtre, composée de nitrocelluloses CP1 et CP2, agglomérées à la gélose et stabilisées à la diphénylamine. Elle est réservée à l'emploi en fusil ou en mousqueton. Son poids est de 13 g.

A blanc Mle 1897
ART D./VIS.RS./4/06. ART D: Artillerie, D pour balle Désaleux dite balle D.
VIS: Atelier de Fabrication de Vincennes.
RS: Ateliers de Construction de Rennes.
4: fabrication du 4ème trimestre de 1906.


Cartouche à blanc de fabrication américaine, fermeture par opercule carton rouge.


REM-UMC/8 m/m LEBEL. REM-UMC: Remington Arms-Union Metallic Cartridge Co.à Bridgeport, Conn.
Rem. Arms-UMCCO de 1911 à 1920.
Rem. Arms Co. successeurs depuis 1920.
8 m/m LEBEL: calibre de la cartouche.


Cartouche à blanc modèle 1905.
Sa fausse balle en bois d'aulne ou de hêtre, non colorée, creuse, et son profil plus aigu, la destine à l'usage en armes automatiques. L'étui est un D (a.m.), toujours avec la charge de 1,30 g de poudre EF.

A blanc Mle 1905
RS/P/4/2?. RS: Ateliers de Construction de Rennes.
P: S.A. des Mines et Fonderie de Pontgibaud ou Société Française des Métaux à Couéran, fournisseur de métal.
4: fabrication du 4ème trimestre de 192? (illisible).


Cartouche à blanc modèle 1905/27.
Cette cartouche ne diffère de la précédente que par sa fausse balle aux parois plus minces afin d'obtenir une meilleure fragmentation, de plus, elle est teintée en bleu. Ces deux modèles de munitions à blanc se rencontrent aussi sur des étuis d'origines diverses, souvent de contrat étranger. Ainsi, vers 1927-30, la plupart des stocks subsistants d'étuis anglais ou américains, jugés inutilisables en chargement de guerre, en raison de tolérances de fabrications différentes, seront uniformément rechargés à blanc, les plus défectueux étant plus simplement mis à la ferraille.

A blanc Mle 1905/27
TS/N/3/18. TS: Atelier de Construction de Tarbes.
N: Etablissement Navarre à Evreux.
3: fabrication du 3ème trimestre de 1918.


Cartouche à blanc pour le cinéma.
L'opercule est en liège. Le marquage n'indique pas la date de modification de la cartouche.


TH/I/1/31. TH: Cartoucherie de la Seine (Groupe des Tréfilerie du Havre).
I: Société de Métallurgie Franco-Belge à Issy-les-Moulineaux.
1-31: fabrication du 1er trimestre de 1931.


Cartouche à blanc pour le cinéma.
Il s'agit d'une bague en laiton dans laquelle vient prendre place une cartouche à blanc de 7,5 mm Mle 1929 C.

Cartouche à blanc pour le cinéma
Sans marquages.

Cartouches sans balles (propulsives).
Ce sont des munitions d'usage particulier, réservés au lancement de certains projectiles dans le tromblon Viven-Bessière.

Elles sont basées sur le brevet déposé en 1915 par l'ingénieur Emile Feuillette, concernant en fait une grenade à fusil non retenue. Celle-ci est propulsée à l'aide d'une munition à étui standard Mle 1886 D (a.m.), ou de tout autre type, dont le collet est fermé par un gaufrage constituant une rosette, rendue étanche par immersion dans un mélange de cire jaune et de paraffine. La charge est constituée en général par 3 g de poudre américaine à fusil (poudre US F) avec un appoint de poudre noire, l'ensemble étant surmonté d'un opercule papier.

Il existe, selon les fabrications, divers types de rosettes, différentes tant par la hauteur que par le nombre de plis.

Ces cartouches étaient utilisées pour le lancement des grenades VB à signaux, porte-message et d'exercice. Jusque dans les années 60, elles étaient toujours utilisées à bord des bâtiments de la Marine Nationale dans des mousquetons transformés à l'usage de lance-amarre.

Propulsive
RS/BS/4/21. RS: Ateliers de Construction de Rennes.
BS: Atelier de Laminage de l'école de Pyrotechnie de Bourges.
4: fabrication du 4ème trimestre de 1921.


Cartouche inerte modèle 1886.
En bois coloré sur le modèle de l'ancienne cartouche inerte du fusil Gras, elle porte un embout de cuivre ou de laiton haut de 15,50 mm, fixé par un rivet transversal et un culot obtenu à partir d'un étui coupé, maintenu en place de la même manière. Sa longueur est de 14,80 mm.

Inerte en bois avec culot laiton
ART/Px/LG/1/87. ART: Artillerie, sigle figurant sur la plupart des munitions d'armes portatives militaires françaises jusqu'en 1915.
Px: Atelier de Construction de Puteaux.
LG: ?.
1-87: fabrication du 1er trimestre de 1887.


Cartouche modèle 1892.
Il s'agit ici d'un étui non amorcé de Mle 1886 comportant 12 flûtes longitudinales, percé ou non d'un trou de 3 mm à 14 mm de la base. Le projectile est du Mle 1886, à noyau de plomb mais avec une remise de cuivre dont les bords postérieurs, non rabattus, viennent coiffer une entretoise de bois d'un diamètre de 8 mm en assurant le positionnement sur le fond de l'étui.

On peut rencontrer des variantes avec chemise de cuivre, également flûtée, avec ou sans noyau.

Inerte, étui fluté
ART M/Px/Bs/2/93. ART M: artillerie, M pour étui à base modifiée dite balle M.
Px: Atelier de Construction de Puteaux.
Bs: Atelier de Laminage de l'Ecole de Pyrotechnie de Bourges, fournisseur de métal.
2: fabrication du 2ème trimestre de 1893.


Cartouche inerte modèle 1907.
Elle est entièrement nickelée, formée d'un étui 1886 D ou D (a.m.) avec un trou de 3 mm à 15 mm du culot. Une balle D standard est montée, soudée au collet. L'amorce est naturellement inerte.



Inerte à balle pointue
RS/R/2/18. RS: Atelier de Construction de Rennes.
R: Tréfileries et Laminoirs du Havre à Rugles. Parfois cartouchiers eux-mêmes sous le nom de Cartoucherie de la Seine.
2: fabrication du 2ème trimestre de 1918.


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