Type: Sabre-baïonnette modèle 1893 de sous-officier (sans système de fixation)
| Longueur | 675 mm |
| Longueur de la lame | 550 mm |
| Largeur | 22,8 mm |
| Epaisseur | 6,1 mm |
| Diamètre de la douille | 17,5 mm |
Poignée: Pommeau en acier, à bec, se découpant en oblique sur les plaquettes. Plaquettes en bois lisse tenues par deux vis à deux trous vissées à droite en cuvettes circulaires. Ecrous arasés à gauche. Le pommeau ne comporte aucun élément de fixation, ni de bouton poussoir sur le côté, ni rainure au dos. Croisière en acier à bague éloignée de 17 mm du dos de la poignée. Important quillon recourbé vers la lame et se terminant par une masselotte.
Lame: Droite à tranchant et contre-tranchant sur 170 mm, à gouttière de 405 mm sur chaque face à extrémités pointues. Arrête médiane peu marquée à la suite de la gouttière et jusqu'à la pointe.
Fourreau: Entièrement en acier, à cuvette tenue par vis médiane sur chaque face et bouton de bouterolle sphérique.
Remarques: Cette baïonnette qui n'est pas destinée à être fixée sur une carabine est apparue avant 1893. C'est en avril 1893 qu'il en est question pour la première fois en tant qu'arme de côté réservée à certains sous-officiers. dans un premier elle est définie comme arme de côté non réglementaire, que les sous-officiers peuvent acheter et qu'ils sont autorisés à porter à titre privé. Quelques mois plus tard, en novembre 1893, elle devient arme de service réglementaire pour certaines catégories de sous-officiers qui ne portent pas de fusil. Certains spécimens ont une finition chromée, d'autres, sont simplement polie.
Ces baïonnettes portent le plus souvent un petit poinçon dans un cercle sur le pommeau à gauche et sur la masselotte terminale du quillon du même côté, un poinçon de forme trilobé sur la lame, constitué de deux lettres surmontés d'une couronne et parfois un nombre accompagné d'une lettre sur la croisière.
