22 LR
Kurzgewehr

Kurzgewehr

Kurzgewehr
Caractéristiques:

Calibre: 22 LR.
Longueur totale: 1,150 m.
Longueur du canon: 0,642 m.
Pays: Suisse.

Généralités:
Texte repris avec l'autorisation de S.M.

Ce mousqueton à été modifié par Paul Widmer. Il y a deux possibilités émises par Monsieur J.B.

Il est possible que l'on ne sache jamais vraiment ce que ce brave Paul Widmer avait en tête lorsqu'il a bricolé ce mousqueton. J'en suis donc réduit à faire des suppositions, parmi ce qui me semble vraisemblable. Mes considérations sont à prendre sous toutes réserves, d'autres éléments pourraient parfaitement venir par la suite infirmer mes théories.

1ère possibilité: considérons que la mécanique, la monture et le numéro sont d'origine. Ce n'est ni un 89, ni un "cadet", et encore moins un "cavalerie". Comme vous l'avez supposé, la base serait un kurzes Gewehr 1899/00 de 1901(?) La position basse de la bretelle est cohérente.

Les modifications sont "normales". Hausse et guidon de mq31 permettent de dire qu'elles sont postérieures à 1933. La poignée demi-pistolet rajoutée est très carrée, c'est plutôt un travail d'armurier que d'arsenal(?)

Il reste ce canon, trop long pour l'arme. Il est possible que Widmer ait eu en réserve un canon déjà retubé en .22 et qu'il l'ait monté sur cette mécanique. Dans ce cas, le numéro a été refrappé. Et c'est bien là tout le problème. Le marquage semble identique, mais je note que le chiffre 4 est différent. Il y a probablement eu frappe d'un nouveau no. En principe sur le canon puisque ce 4 serait plus "moderne"(?)

On en arrive à la seconde possibilité:

si le numéro a été refrappé sur l'arme, tout est possible. Base de 96/11, etc. Et là on n'est plus sûr de rien.

Il est peut-être possible de déterminer plus précisément les éléments de ce bricolage en mesurant les cotes du canon? Quoiqu'il puisse très bien s'agir d'un canon fait sur mesure... (marquages???).

La plaquette en forme de losange était sans doute destinée à être gravée au nom du propriétaire, c'est une modification fréquente. Plus rarement, certaines plaquettes témoignaient d'un prix de tir ou d'un don.