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L'évolution de la baïonnette.

La baïonnette bouchon.

Son manche en bois se place dans le canon. A l'origine elle était utilisée à la chasse pour servir d'épieu.
Son utilisation militaire apparaît en europe vers 1640/47. Sa lame est à double tranchant. Elle sert surtout de pique et sa poignée permet aussi de l'utiliser comme dague.
L'inconvénient majeur de cette arme réside dans l'impossibilité de tirer quand elle est fixée.

La baïonnette à douille.

Celle-ci apparaît vers 1695, la lame est fixée sur un tube s'emmanchant autour du canon. Le coude apparait vers 1703 et permet de recharger l'arme.
La fixation par simple rainure L ou Z n'est pas satisfaisant, en 1770 apparait la virole qui améliore la fixation.
En 1800, l'Angleterre adopte un sabre baïonnette à lame droite, suivie de la France en 1840 mais avec une lame yatagan.
En 1884, la mode est au raccourcissement des baïonnettes.
En 1891, l'Italie adopte une baïonnette pliante faisant partie de l'arme, ce système est encore utilisé actuellement.
En 1898, les baïonnettes se rallongent de nouveau.
En 1933, L'Allemagne adopte définitivement le couteau baïonnette, il en est de même pour l'Italie.
En 1944, les USA utilisent à leur tour un poignard baïonnette à lame courte, ce modèle deviendra le standard de toutes les armées.















Lexique.

Anneau de douille: anneau entourant la douille. La bague se trouve entre le bourrelet et l'étouteau de douille. On serre l'anneau de douille pour retenir la douille au canon du fusil.

Arête: Filet saillant séparant les deux tranchants d'une lame.

Bague: Voir anneau de douille.

Bourrelet: Protubérance sur la douille qui empêche la bague de s'en échapper.

Branche: Partie métallique allant de la douille au talon de la lame.

Coude: Voir branche.

Croisière: Pour le sabre-baïonnette par exemple, partie de la monture perpendiculaire à la poignée et servant de garde.

Dos: Pour une lame, c'est la partie plate oppoosée au tranchant.

Douille: Tube métallique s'emboîttant sur le canon du fusil.

Embase: (de la bague de douille) emplacement de la bague.

Etouteau de bague: protubérance de la bague de douille dans lequel s'emboite un téton fixé sur la douille.

Fente de douille: Echancrure de la douille.

Fil: partie coupante ou tranchante de la lame.

Garde: partie de la monture destinée à protéger la main et constituée de la croisière et du quillon.

Gouttière: rainure creusée dans la lame au dos ou au centre, elle permet d'alléger la lame.

Lame: ajoutée à la monture, constitue l'arme proprement dite. Elle peut être, selon le type de la baïonnette de forme et de longueur différente.

Monture: Excepté pour les baïonnettes à douille, partie supérieure de la baïonnette. Elle se compose du pommeau, de la poignée et de la garde.

Poignée: partie de la monture tenue par la main. Elle est constituée pour un sabre-baïonnette par exemple de plaquette en bois, métal .. et de vis ou rivets.

Pommeau: pièce en métal ou en laiton située à l'extrémité supérieure de la poignée.

Quillon: élément de la garde constitué par le prolongement de la croisière. Il peut être courbe ou droit.

Rosettes de bagues: ce sont les deux extrémités de la bague, redressées et traversées par une une vis de bague.

Talon: partie forte de la lame située près de la monture ou de la douille.

Tenon: partie saillante près de la bouche du canon.

Virole de bague: voir anneau de douille.